Quel est l'impact fiscal d'une location d'une résidence secondaire ?

De multiples conséquences sont observés lors de la location de sa résidence secondaire en matière d’imposition, de choix fiscaux et de calculs.

Comment serai-je imposé si je mets ma résidence secondaire en location lorsque je ne l’utilise pas ?

Lorsqu’il s’agit de louer votre résidence secondaire lorsque vous ne l’utilisez pas, vous devez procéder à une déclaration auprès de la commune. Parfois, il vous faudra obtenir une autorisation préalable pour le changement d’usage. Puis, auprès d’un centre de formalités des entreprises il vous faudra déclarer l’activité.

Les implications fiscales seront diverses. En terme d’impôts locaux, le bien immobilier restera soumis aux taxes foncières et d’habitation. Cependant, il pourra générer en plus la cotisation foncière des entreprises et la taxe de séjour.

Les loyers perçus seront soumis à l’impôt sur le revenu au titre des bénéfices industriels et commerciaux (BIC), puisqu’il s’agira d’une location meublée. Vous aurez la possibilité de choisir entre deux régimes fiscaux : le « Micro BIC » et le « BIC réel ». Le micro BIC apporte une déduction forfaitaire des charges de 50% ou 71%. Le BIC réel permet lui de déduire les charges réelles, notamment celles d’amortissement du bien.

 

Loyers fictifs

Des prélèvements sociaux ou des cotisations sociales seront appliqués selon les situations.

Vous serez considéré comme « loueur en meublé non professionnel » (LMNP), si vous percevez moins de 23 000 euros de loyers annuels ou si ces loyers sont inférieurs à vos autres revenus professionnels, sinon vous aurez le statut de « loueur en meublé professionnel ».

Si vous déduisez l’amortissement en LMNP, il est nécessaire d’intégrer à vos loyers imposables des loyers fictifs. Il s’agit des loyers des périodes durant lesquelles vous pouvez profiter de votre résidence. Au préalable, un calcul s’impose.

 

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